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Réalisé auprès de 26 communes, l’Observatoire Unep – Hortis des Villes Vertes a publié récemment les résultats d’une nouvelle enquête qui s’intéresse au regard que les collectivités portent sur le génie écologique.

Crédit photo : Plante & Cité/Maxime Guérin

Tout d’abord, l’étude indique que 62% des villes interrogées déclarent très bien connaître le génie écologique. Un concept loin de rester théorique puisque près de 2/3 des villes vertes mènent des projets de génie écologique et près de 2 sur 10 projettent dans un futur proche de mener un projet avec du génie écologique. Seules 15% n’ont jamais initié de projet écologique.

Les motivations pour ce type de projet sont diverses : 2/3 des collectivités recourent au génie écologique pour préserver des milieux naturels, pour adapter des espaces en faveur de la biodiversité avec des trames vertes ou bleues, pour protéger ou restaurer des milieux aquatiques et plus de 6 sur 10 afin de procéder à une renaturation d’un espace urbanisé.

 

En phase d’étude, les collectivités font principalement appel à un bureau d’étude spécialisé en écologie (58%) ou en paysage (54%). 43% ont parallèlement intégré cette compétence en interne. Autre enseignement important : 79% des municipalités font majoritairement appel aux professionnels du paysage et ce, pour plusieurs raisons : leur expertise technique et écologique, mais également leurs équipements adaptés et leur expertise réglementaire. 38 % des communes font appel aux professionnels des travaux publics, principalement pour la simplicité du process de contractualisation.

On estime à 1100 le nombre d’entreprises du paysage qui sont intervenues en 2020 pour réaliser des travaux de génie écologique / végétal (source : chiffres clés VALHOR – Unep des entreprises du paysage).