Résultats de l’étude sur les espaces verts
Dans les différentes paires de photos présentées, une large majorité de répondants choisissent le parc ayant le plus d’éléments naturels.
La préférence pour une conception paysagère plus structurée a été étudiée. Elle montre donc logiquement que les personnes préférant une conception paysagère plus structurée préfèrent aussi les parcs à l’apparence plus formelle. En revanche, les individus qui se sentent proches de la nature préfèrent une végétalisation plus informelle. Au final, les individus sont plus nombreux à afficher une préférence pour les espaces verts de style plus informels notamment ceux qui se sentent proches de la nature.
Il s’agirait de concevoir des espaces verts avec différentes zones avec différents degrés de formalisme. Une autre option consisterait à concevoir des espaces verts avec un niveau modéré de formalisme avec une structure bien définie (ex : symétrie, chemins droits) mais avec une végétalisation abondante, luxuriante comme compromis favorable.
« Il pourrait être intéressant d’explorer comment concevoir et entretenir au mieux des espaces verts urbains qui incarnent toutes ces caractéristiques souhaitées », avance l’étude. En 2010, des travaux de recherche conduits par Van Den Berg et Van Winsum-Westra sur des jardins familiaux / partagés de différents niveaux de formalisme, les auteurs ont pu constater que ceux avec un niveau intermédiaire de formalisme correspondant à des jardins de style « romantique » d’après leurs critères et assez proche des jardins informels de l’étude publiée en 2024 étaient valorisés d’un point de vue esthétique, aussi bien par des personnes en attente d’espaces verts structurés que par des personnes recherchant moins cette caractéristique (bien que le niveau de contact avec la nature n’ait pas été étudié dans ce travail de 2010).
Inversement, l’appréciation de jardins très entretenus et au contraire ceux à l’apparence plus « sauvage » variait de façon significative entre les personnes ayant différents besoins et était plus faible que pour les jardins « romantiques ». En encourageant la diversité des fleurs et plantes comme c’est souvent le cas dans les espaces végétalisés moins formels, il peut être davantage faisable de promouvoir certains types de biodiversité (par exemple les oiseaux et les pollinisateurs en favorisant les possibilités de nidification et d’alimentation) que dans des conceptions plus formelles.