La filière fleurs coupées en mutation
L’étude réalisée par l’Institut Agro Rennes Angers s’intéresse aux espèces produites et aux potentialités des territoires (naturelles et logistiques). Elle a pour ambition d’apporter des éléments stratégiques aux entreprises pour la redynamisation de la production française de fleurs coupées, au bénéfice de l’ensemble de la filière.
Le volet quantitatif réalisé auprès de 57 entreprises de production met tout d’abord en lumière un vieillissement de la population des chefs d’entreprise ayant majoritairement une formation de base en horticulture. Cependant, depuis quelques années, on observe un nouvel élan dans le secteur avec l’arrivée de personnes en reconversion professionnelle.
L’état des lieux montre que la production des entreprises étudiées est diversifiée, avec toutefois quelques cultures dominantes : le dahlia, la pivoine, l’anémone ou encore la tulipe. La production se fait principalement en pleine terre. En matière de signes de distinction, Fleurs de France est de loin le label le plus utilisé et considéré par les entreprises comme un atout commercial.
Cette enquête a permis d’identifier de très petites entreprises : la moitié de l’échantillon est composée de structures ayant moins de 1,2 ETP. La moitié aussi dispose d’une surface de moins de 1,1 ha. Quant au chiffre d’affaires, 1 entreprise répondante sur 3 génère moins de 20 000 € par an de chiffre d’affaires.
L’étude analyse également les bassins de production de fleurs et feuillages coupés : le climat, le sol, les types de production et les perspectives d’évolution par région.