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FranceAgriMer, qui travaille avec VALHOR sur plusieurs études de la filière, a publié un état des lieux des secteurs de la filière, du marché des particuliers, de la production et du commerce en Union européenne en 2020-2021.
Quelques faits marquants parmi les enseignements de la publication :
Secteurs de la filière
Au niveau de la production, la superficie de cultures en fleurs et feuillages coupés décroît mais celle en pépinière florale augmente. Au niveau de la situation financière des entreprises de production, 56% sont en situation saine avec des variations selon les types de production : 76% des pépinières de plein champ sont en situation saine contre 37% des entreprises en fleurs coupées. 50% des entreprises en fleurs coupées sont en situation financière fragile.
La fleur coupée représente 48% du chiffre d’affaires des grossistes en fleurs et plantes. Les Pays-Bas constituent le premier fournisseur en fleurs coupées et plantes vertes tandis que la France représente près de la moitié des approvisionnements des grossistes en plantes d’extérieur.
Les fleuristes représentent 30% du marché des particuliers en végétaux (ornement et potager), les jardineries et les libres-services agricoles 29% et les producteurs 10%. Le nombre de fleuristes et de jardineries a tendance à diminuer.
Du côté du paysage, le chiffre d’affaires, le nombre d’entreprises et d’emplois progressent chez les entrepreneurs du paysage et paysagistes concepteurs même si chez les entrepreneurs du paysage comme chez les fleuristes, une part importante des entreprises n’ont pas de salariés.
Consommation des particuliers :
59% des foyers achètent des végétaux en grande distribution, 46% chez le fleuriste, 44% en jardinerie, 21% chez le producteur et 19% en libre-service agricole.
Les femmes représentent un poids 2 fois plus important que les hommes dans la consommation des fleurs et plantes d’intérieur.
20% des dépenses en végétaux d’extérieur (ornement et potager) sont réalisées par des individus vivant en appartement.
Le fleuriste est le circuit où sont réalisées 28% des dépenses en végétaux pour le cimetière et 67% des dépenses pour les obsèques.
Production horticole et échanges internationaux :
La France représente 13% de la production de l’Union européenne. Elle importe 14 fois plus qu’elle n’exporte. Une proportion qui est probablement sensiblement plus forte en réalité compte tenu du fait que les déclarations d’importations sont obligatoires uniquement à partir de 460 000 euros de transactions annuelles.
Pour aller plus loin
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