Le paysage : une diversité d’activités mais des problématiques similaires
Le diagnostic rappelle que le paysage est un secteur d’avenir au regard des nombreux enjeux environnementaux et attentes sociétales auxquelles il peut apporter des réponses.
Le paysage travaille à la planification, la maitrise d’ouvrage, les études, la conception, la maitrise d’œuvre, les travaux d’aménagement ou encore l’entretien et la gestion des espaces paysagers. Des activités fortement imbriquées et complémentaires, rappelle la publication. L’étude relève aussi au-delà des emplois directs dans le paysage, des emplois exercés dans des activités connexes telles que l’immobilier, le BTP ou encore le tourisme. En matière de statuts, il peut y avoir des dirigeants non-salariés, mais aussi des salariés de droits privés et des fonctionnaires.
Le diagnostic sur les besoins en formation met en lumière plusieurs problématiques qui impactent le secteur du paysage :
- « L’évolution des normes juridiques et des certifications qui impactent le volume d’emplois en fonction des moyens alloués à la formation et à sa structuration (protection de titre, intitulés et reconnaissance des métiers…) ;
- Des difficultés de recrutement et de sourcing, pour trouver des candidats ayant les bonnes compétences par rapport à l’exercice des métiers, dans un contexte où la majorité des entreprises du secteur sont des établissements de très petite taille ;
- Des trajectoires professionnelles de plus en plus variées, comprenant plusieurs réorientations en cours de parcours, et des évolutions qui peuvent être horizontales plutôt que verticales ;
- Des compétences qui évoluent avec des enjeux communs liés à la transition écologique, à la pédagogie, aux évolutions des réglementations, etc. »