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Parmi les projets de l’année qui y sont présentés : «Cochenilles et parasitoïdes pour une lutte biologique plus efficace», «Projet X-Aéropo : le bouturage des arbustes par aéroponie», «Adapter l’arbre aux contraintes urbaines dès son élevage en pépinière».

Des enjeux d’innovation multiples

Le rapport d’activité d’ASTREDHOR rappelle les cinq axes de recherche de l’institut : systèmes alternatifs / accompagnement des transitions, économie et marchés, ingénieries vertes et services écosystémiques, valorisation industrielle pour la bioéconomie et horticulture connectée.

Focus sur les travaux sur les cochenilles, l’aéroponie et l’arbre en milieu urbain

Parmi les projets de l’année qui y sont présentés :

  • Cochenilles et parasitoïdes pour une lutte biologique plus efficace (page 17) : ce projet (2017-2019), soutenu par VALHOR et la DGER Recherche Technologique – CasDar, permet de caractériser la diversité des cochenilles dans les productions françaises, et de réaliser un suivi de leur cycle biologique afin de déterminer les périodes les plus propices aux traitements. Les travaux ont également permis d’identifier des parasitoïdes sur les échantillons de cochenilles.
  • X-Aéropo – le bouturage des arbustes par aéroponie(page 18) : les premiers résultats de ce projet qui a démarré en 2020, soutenu par VALHOR et FranceAgriMer, sont très encourageants. Ils ont montré qu’il était possible d’enraciner des boutures d’arbustes par la technique de l’aéroponie (mode de culture hors-sol où les plantes sont maintenues en suspension avec les racines nues). L’enracinement peut être très rapide pour certaines espèces, par exemple Euonymus japonicus ‘Emerald Gold’. Les résultats sont également intéressants sur la lavande.
  • Adapter l’arbre aux contraintes urbaines dès son élevage en pépinière (page 26). Ce projet soutenu par VALHOR et FranceAgriMer s’est amorcé en 2019. Il a pour ambition de sélectionner le contenant et le technosol les plus adaptés aux contraintes urbaines et d’appliquer ces techniques étudiées à la pépinière française afin d’assurer sa démarcation sur le marché très concurrentiel de la végétalisation du milieu urbain.

Source : ASTREDHOR, Rapport d’activité 2020, juin 2021, 52 pages.
Crédit : ASTREDHOR Est Horticole.