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La loi d’orientation agricole a été adoptée le 18 février 2025. Lors de débats parlementaires entamés le 3 avril 2024, VALHOR a défendu le rôle essentiel de la filière du végétal dans un texte ayant une orientation très « agroalimentaire ». VALHOR se félicite de l’inscription de l’horticulture, désormais composante de la souveraineté agricole.

L’horticulture, composante de la souveraineté agricole

Auditionnée le 19 avril 2024, VALHOR a insisté sur le rôle essentiel de la filière du végétal et défendu le concept de « souveraineté végétale ». L’interprofession a fait valoir l’intérêt d’un double objectif à la souveraineté agricole de la France : la sécurité alimentaire et la souveraineté climatique.

Elle a incité les parlementaires à ne pas prioriser uniquement les productions agricoles à destination alimentaire comme bénéficiaires des politiques publiques et solutions aux grands enjeux de la Nation.
Ses actions, renforcées par celles des fédérations professionnelles membres, ont permis d’infléchir le texte et d’inscrire l’horticulture comme composante de l’agriculture, et donc comme composante de la souveraineté alimentaire.

Se doter d’un plan de souveraineté végétale

En 2026, la loi prévoit la tenue de conférences de la souveraineté alimentaire sous l’égide de FranceAgriMer. Ce sera l’occasion pour VALHOR de poursuivre ses efforts en faveur de la reconnaissance de la souveraineté végétale comme seconde composante de la souveraineté agricole, aux côtés de la souveraineté alimentaire.
Le rôle essentiel de la filière du végétal sera également affirmé par le plan de souveraineté que chaque interprofession sera amenée à établir en fixant des objectifs, notamment de production, à horizon 10 ans. FranceAgriMer est en charge d’accompagner les interprofessions dans la rédaction de ces plans.

Un traitement des normes réglementaires en réponse à la crise agricole

Initialement centrée sur les sujets de l’installation et du renouvellement des générations en agriculture, la loi a dû prendre en compte les revendications des agriculteurs (crise agricole de début 2024) et traiter des sujets de la souveraineté agricole et de la simplification des normes réglementaires en agriculture.
Ainsi, sont notamment à souligner :

  • La fin de la sur-transposition en matière d’agriculture
  • La fin de l’interdiction de produits phytosanitaires s’ils sont autorisés par ailleurs par l’Union européenne
  • Zéro Artificialisation nette « ZAN » (exclusion des bâtiments agricoles du décompte des terres artificialisés).

VALHOR, conjointement avec les fédérations professionnelles du secteur du paysage, est vigilante à la politique en matière d’artificialisation des sols. Elle a défendu la reconnaissance des parcs et jardins comme espace « non-artificialisé ». Fin 2023, par décret, les parcs et jardins publics ont été reconnus par décret comme exclus des espaces « artificialisés ». VALHOR poursuit ses efforts pour l’inscription également des parcs et jardins privés. Il s’agit de promouvoir la végétalisation des espaces urbanisés ou semi-urbanisés et inciter les collectivités publiques à muscler leur politique en la matière.