Les abeilles menacées par la pollution
Ces chercheurs ont mis en évidence que des niveaux d’ozone élevés réduisent fortement la distance de propagation du parfum des fleurs. L’ozone interfère directement avec la chimie du parfum de la fleur.
Plus précisément, les composés organiques volatils (COV) qui conduisent les pollinisateurs en direction de la fleur sont très vulnérables aux perturbations dues à la pollution.
De ce fait, les abeilles en sont moins attirées. Une situation qui d’après le Dr Ben LANGFORD, un des auteurs de l’étude, risque d’impacter la flore et les cultures agricoles sachant que 75% des cultures alimentaires et 90% de la flore sauvage dépendent de la pollinisation.
Au final, les visites des abeilles sur les fleurs ont diminué de 50% en raison de la pollution. D’après l’un des chercheurs de l’étude, Christian PFRANG, “La solution réside dans la réduction de la pollution, la baisse des niveaux de polluants atmosphériques”.