Le dérèglement climatique, un défi pour l’autoproduction
Les principaux freins cités par les adeptes de l’autoproduction sont le manque de temps (-1h par mois par rapport à 2022), leur budget (budget annuel de 200 € euros, en léger recul par rapport à 2022), le manque de compétences et de savoir-faire de base. Ces derniers freins reflètent le besoin d’accompagner les consommateurs (tutoriels, informations sur le produit, etc.). Autres difficultés rencontrées : les aléas climatiques extrêmes (sécheresse, inondation…). 40% des Français ont été amenés à modifier leurs pratiques face au changement climatique. Là aussi, il convient d’accompagner les consommateurs dans leurs pratiques. A cet égard, VALHOR a conçu des fiches sur l’eau pour accompagner les professionnels dans leurs actions de sensibilisation autour de l’usage de l’eau.
Malgré ces défis, les autoproducteurs affichent un niveau de satisfaction en hausse (67% en 2024 contre 65% en 2022) dont 22% de très satisfaits (’contre 19% en 2022).
Le potentiel de progression de cette activité et donc du marché associé à l’autoproduction (plants potagers, plantes aromatiques, etc.) est loin d’être négligeable : 76% seraient prêts à pratiquer une nouvelle activité de production si les freins étaient levés. 49% souhaiteraient s’investir davantage dans l’autoproduction.
Enfin, 83% des Français voient en l’autoproduction une pratique d’avenir.