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Des enseignements qui mettent en lumière une sensibilisation croissante des citoyens à l’enjeu environnemental qu’est la biodiversité, mais un besoin de pédagogie et d’accompagnement pour inciter à agir.

Définition de la biodiversité

L’enquête a été effectuée du 27 mars au 2 avril 2024 auprès de plus de 2000 personnes. 52% des Français interrogés savent précisément à quoi correspond la biodiversité (ils étaient 37% en 2018) tandis que 47% en ont déjà entendu parler mais ne savent pas précisément de quoi il s’agit.

La télévision (58%), la presse (39%) et les conversations avec les proches/collègues (28%) sont les principaux moyens par lesquels les Français ont entendu parler de biodiversité. Une majorité de Français (54%) estiment que la biodiversité en France a reculé ces 30 dernières années. 6 personnes interrogées sur 10 considèrent que la biodiversité dans le monde s’est dégradée au cours de cette période.

La proportion de personnes qui pensent que la biodiversité s’est développée en France (42%) et dans le monde (36%) met en lumière le besoin de pédagogie auprès des consommateurs sur cet enjeu écologique et leur levier d’action possible grâce à leur comportement en matière de choix de végétaux et de jardinage.

La perte de biodiversité

Près de 8 personnes interrogées sur 10 sont convaincues que la perte de biodiversité est principalement d’origine humaine.

Lors du sondage Toluna, il a été demandé aux citoyens d’attribuer une note de 0 à 10 à différentes propositions sur le rôle que ces facteurs pouvaient avoir dans la perte actuelle de la biodiversité. La pollution de l’air, de l’eau et des sols obtient une note de 8,28/10, la destruction / fragmentation des milieux naturels une note de 8,25/10, la surexploitation des ressources naturelles une note de 8,20/10, le changement climatique global une note de 7,89/10 et l’introduction d’espèces exotiques envahissantes une note de 7,09/10.

Bien que la proportion de Français estimant que la biodiversité s’est dégradée dans le monde est plus élevée que celle qui pense qu’elle s’est dégradée en France, la biodiversité n’est pas perçue comme un concept éloigné puisque 86% sont convaincus que leur quotidien et leur avenir en dépendent.

Parmi les dangers liés à l’érosion de la biodiversité, le changement drastique de la qualité de vie des générations futures est perçu par 66% des répondants, des difficultés d’accéder à l’eau par 64% et des territoires qui ne sont plus habitables par 57% des répondants.

Heureusement, les citoyens restent très majoritairement optimistes puisque 87% pensent qu’il est encore temps d’agir. Pour 82% des Français sondés, il est crucial / très important de se mobiliser pour la protection et la restauration de la biodiversité. Seuls 2% jugent que ce n’est pas important.

Pour contrer le déclin de la biodiversité, les trois acteurs qui d’après les Français ont le plus un rôle à jouer sont le gouvernement (64%), les eux-mêmes (58%) et les grandes entreprises (57%). Les citoyens expriment de fortes attentes en matière de politique publique de biodiversité (7/10 en moyenne).

84% des Français se déclarent sensibles voire très sensibles aux questions liées à l’environnement, s’informant régulièrement voire très régulièrement (médias, conférences, réunions…).

Comment lutter contre l’érosion de la biodiversité

88% se sentent concernés par l’état de la biodiversité (contre 79% en 2018). Pour agir en faveur de la biodiversité, les trois actions que les Français font le plus sont « éviter le gaspillage » (89%), consommer moins (72%), faire des choses eux-mêmes plutôt que de les acheter (70%). 8% ne le font pas encore, mais envisagent d’éviter le gaspillage, 20% de consommer moins et 19% de faire eux-mêmes des choses au lieu de les acheter.

À noter aussi que 63% des Français interrogés agissent pour faire revenir la biodiversité dans leur jardin, terrasse ou balcon. Une proportion en hausse de 2 points de pourcentage par rapport à l’enquête Toluna 2022.

21% participent à des actions de restauration de la biodiversité près de chez eux et 19% s’investissent auprès des élus locaux pour protéger la nature autour d’eux.

24% ne le font pas encore mais envisagent d’agir pour faire revenir la biodiversité dans leur jardin, terrasse ou balcon.

Les 4 raisons qui motivent ou motiveraient le plus les citoyens à s’engager davantage sont le réchauffement climatique (34%), la dégradation de la nature et les menaces sur les espèces animales (31%), le manque d’eau (31%) et le fait de préserver l’avenir de l’humanité / penser aux enfants d’aujourd’hui (31%).

Communication et action de VALHOR en faveur de la biodiversité

Les canaux de communication par lesquels les Français seraient les plus réceptifs à agir pour la biodiversité sont variés : campagne de communication à la TV (48%), vidéos/films dédiés (33%), ateliers citoyens / visites de terrain (30%), articles dans la presse (24%), ou encore posts sur les réseaux sociaux (24%).  

Pour les aider à agir davantage en faveur de la biodiversité, les Français jugent que les 4 moyens les plus utiles seraient des recommandations sur les actions que vous pouvez mettre en œuvre pour préserver la biodiversité autour d’eux (40%), de l’information scientifique sur les conséquences que pourraient avoir la perte de biodiversité sur eux, sur leur vie (32%) et de l’information scientifique sur l’état actuel de la biodiversité, son évolution au cours des dernières années (29%) et des incitations financières à œuvrer davantage pour la biodiversité (crédits d’impôt, etc.) (27%).

VALHOR mène plusieurs actions pour aider les acteurs de la société à agir en faveur de la biodiversité, parmi lesquelles : la Semaine des fleurs pour les abeilles à destination du grand public et le Code de conduites des plantes exotiques envahissantes à destination des professionnels du végétal. Le Code de conduite est une démarche et un engagement des professionnels de la filière mais également un outil de sensibilisation du grand public.