Chaque pays est en pointe sur l’une de Ses problématiques récurrentes
Les efforts consacrés par les différents pays à résoudre leurs principaux problèmes dynamisent la recherche horticole en général et font émerger des solutions innovantes qui seront ensuite déclinées dans les autres pays.
Aux Pays-Bas, la crise de l’énergie en 2022/2023, a déjà fait émerger des solutions pour produire en chauffant moins. La règlementation très stricte sur les rejets de l’azote et des matières actives nocives dans l’environnement ont fait avancer rapidement des solutions de filtrage et de recyclage des eaux polluées.
En Allemagne, c’est la règlementation sur l’utilisation des plastiques en horticulture qui a fait avancer des solutions techniques, logistiques et règlementaires dans ce domaine.
C’est au Royaume-Uni, que les tests et les essais sont les plus avancés en matière de remplacement de la tourbe, car chez eux l’interdiction de l’utilisation de ce support de culture est prévue pour 2026.
Dans tous les pays du pourtour méditerranéen, ce sont les investissements pour optimiser l’utilisation de l’eau qui priment et la recherche de variétés plus résistantes aux canicules récurrentes.
En ce qui concerne les questions de manque de main-d’œuvre, le contrôle et la surveillance des cultures, les recherches de solutions robotiques et d’utilisation des datas sont assez transversales en Europe, par exemple, le projet « Production végétale prédictive » a été lancé en 2021. Il est financé par l’Union européenne avec un Partenariat européen d’innovation.
La technologie des drones qui volent de manière autonome dans les serres permet de collecter des données et des photos sur le comportement des plantes, les maladies et les ravageurs, les prévisions de récolte, la germination, la croissance, et anticiper le rendement et les écarts par rapport à l’optimum de production.