Le potentiel olfactif des plantes de service
Sur le sujet du potentiel olfactif des plantes de service, les principaux résultats nous montrent :
- Ce n’est pas parce qu’une plante contient beaucoup de composés organiques volatils (COVs) qu’elle les émet aux températures ambiantes retrouvées en culture (exemple le romarin émet beaucoup de composés à des températures supérieures à 60°C mais très peu à température ambiante sans aucun facteur de stress)
- Des avancées ont été faites sur la méthodologie de capture de COVs dans un environnement ouvert mais des difficultés persistent quant aux pollutions d’autres sources d’émission que celles choisies (persistance-relargage matériaux et produits d’hygiène corporelle, autres plantes, …)
- La distance de diffusion des COVs va dépendre de la volatilité des composés produits par la plante de service.
- Une plante, c’est souvent un bouquet aromatique et non des composés isolés : notion de proportion des COVs entre eux et d’effet dose dépendant.
Il est donc nécessaire de poursuivre les études dans ce domaine afin d’avoir une meilleure compréhension de l’action des plantes de services pour optimiser leur utilisation en production ou en paysage.
Légende et crédit photo : Méthodologie de mesure de Composés Organiques Volatiles en culture de chrysanthème sous serre / Emilie Maugin