Le jardinage tient bon…
L’accès possible des consommateurs vers d’autres activités suite à la baisse des mesures sanitaires va probablement calmer le jeu. Toutefois, tant en Europe qu’en Amérique du nord, les nouveaux consommateurs conquis pendant l’épisode de la Covid restent attachés à leurs nouvelles activités de jardinage. Par exemple, au Royaume-Uni, le distributeur TESCO et l’Association des métiers de l’horticulture (HTA) ont constaté que 3 millions de nouveaux jardiniers avaient émergé pendant les confinements, dont 2,3 millions poursuivent leur nouveau passe-temps cette année.
Mais les professionnels restent inquiets
Cependant, ces fêtes des Mères satisfaisantes se situent dans un contexte de saison de printemps compliquée. Entre la guerre Russie – Ukraine qui pourrait se prolonger aux portes de l’Europe et une menace de sècheresse climatique qui se précise d’année en année, si l’on y ajoute la poussée inflationniste, l’enthousiasme n’y est pas pour les consommateurs. Toutes les analyses d’opinion effectuées pendant les mois d’avril et de mai démontrent un pessimisme grandissant qui influence négativement l’envie de consommer, principalement en Allemagne.
De ce fait, le manque de production que l’on avait constaté pour les fleurs coupées et les plantes en pot depuis le dernier semestre 2021 se résorbe progressivement. L’équilibre est de plus en plus difficile à trouver entre l’augmentation rapide des prix de revient, l’adaptation nécessaire des prix de vente et le seuil d’acceptabilité des consommateurs.