un groupement d’entreprises coopératif : FloraHolland aux Pays-Bas
Les Pays-Bas sont les premiers en Europe à s’être organisés en coopératives de producteurs pour commercialiser des fleurs et plantes. La première coopérative a été créée en 1911, d’autres ont suivi, puis en 2012 toutes ces coopératives à l’exception d’une seule ont fusionné en une entité : Royal FloraHolland.
De plus, au sein de cette entité, les producteurs qui sont membres se regroupent par type de culture ou par région pour massifier leur offre et diminuer les frais d’adhésion. Les producteurs des pays étrangers (principalement de fleurs coupées, Kenya, Ethiopie, Colombie, Equateur) peuvent également devenir membres de la coopérative et ils se regroupent aussi pour réduire leurs coûts d’adhésion et logistiques. Les acheteurs et négociants, sont eux des adhérents à la coopérative, ils peuvent être de tous pays et ils ont procédé également à des regroupements.
Fort de ces membres et de ses adhérents qui représentent la grande majorité des producteurs et des acheteurs/négociants, la coopérative a développé depuis des décennies des services IT, logistiques et financiers qui sont devenus des modèles pour les autres coopératives de fleurs et plantes dans le monde.
Pour que les Pays-Bas restent la plaque tournante de la floriculture internationale, ils doivent attirer toujours davantage de producteurs et d’acheteurs au niveau national et international. Une combinaison d’internationalisation, de numérisation de logistique et d’opportunités commerciales.
Paradoxalement, le maillon faible aux Pays-Bas c’est la production elle-même, car elle décline depuis quelques années en raison des difficultés économiques et règlementaires, alors qu’elle est la base de ce système coopératif.