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Notre filière est un acteur majeur à considérer à sa juste valeur dans les réflexions sur les politiques de gestion de l’eau. C’est pourquoi VALHOR avait saisi l’opportunité de l’élargissement du Comité National de l’Eau (CNE) dans le cadre de la mesure 37 du Plan Eau gouvernemental pour solliciter son intégration, pour faire valoir ses solutions résilientes pour tous les écosystèmes, mais aussi ses atouts et ses fragilités.

Le Comité national de l’eau, un acteur majeur de la politique de l’eau en France

Le Comité national de l’eau constitue l’instance nationale de consultation sur la politique de l’eau. Organisme consultatif placé auprès du ministre chargé de l’Environnement, le Comité national de l’eau (CNE) a été instauré en 1964 par la loi relative au régime et à la répartition des eaux et à la lutte contre leur pollution pour examiner les questions communes aux grands bassins hydrographiques.

Ce comité comprend 160 membres tous titulaires, dont des représentants des usagers, des collectivités territoriales, de l’État et de ses établissements publics. On compte également parmi ses membres des députés et des sénateurs, deux membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese), des personnalités qualifiées, ainsi que les présidents des comités de bassin et des comités de l’eau et de la biodiversité.

Le Comité national de l’eau est consulté sur les grandes orientations de la politique de l’eau, sur les projets d’aménagement et de répartition des eaux ayant un caractère national ou régional, ainsi que sur l’élaboration de la législation ou de réglementation en matière d’eau.

VALHOR et le CNE

Au vu du rôle du CNE, il était indispensable que la filière de l’horticulture et du paysage y soit représentée, et VALHOR a pu obtenir son intégration en faisant valoir son rôle essentiel dans la formulation de réponses concrètes et durables face aux défis du changement climatique, au-delà de son positionnement en tant qu’usager de l’eau.

L’intégration au CNE permettra à VALHOR de faire évoluer la perception des activités de notre filière et les contributions qu’elle apporte par la végétalisation et la désimperméabilisation des sols à toutes les échelles, du jardin particulier aux collectivités en passant par l’ensemble des espaces privés. La filière joue un rôle fondamental dans le cycle de l’eau, en optimisant le ruissellement, en réinjectant l’eau dans l’atmosphère grâce à l’évapotranspiration ; de plus, elles préservent la biodiversité et contribuent à réduire le phénomène d’îlots de chaleur urbains.

Cette reconnaissance de la filière devra maintenant se poursuivre au niveau des différents échelons des instances décisionnaires sur l’eau que sont les Agences de l’eau, les comités locaux de l’eau mais aussi auprès des préfectures afin que soit mieux prises en compte les spécificités de notre filière dans ces instances.

 

Légende photo : rencontre entre Jean Launay, président du CNE et Florent Moreau, président de VALHOR.

FOCUS SUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU