Les 9 dimensions de la gestion de l’eau
1. Priorité aux résultats. Il convient d’établir des objectifs et des engagements communs qui comptent à la fois pour la société et l’environnement. Bien qu’il s’agisse d’objectifs à grande échelle, les organisations doivent se les approprier et montrer explicitement leurs engagements. L’intérêt étant de gagner en efficacité, de rationaliser les investissements et les efforts menés.
2. Approche systémique. Les défis en matière d’eau doivent être considérés selon une approche systémique en reconnaissant l’interdépendance entre différents éléments et les opportunités de travailler avec d’autres acteurs qui ont un rôle à jouer pour relever ces défis. C’est le cas par exemple de la restauration de plans d’eau pollués.
3. Approche résiliente et adaptative. Cette approche doit être privilégiée à la fois pour la planification et les investissements afin de répondre aux changements continuels de conditions, s’adapter à l’incertitude notamment en matière de changement climatique.
4. Combinaison de solutions. Arup recommande d’opter pour une combinaison de solutions basées sur la nature et de profonds changements de comportement pour faire face au défi de l’eau. Les solutions basées sur la nature pour absorber, traiter, et gérer l’eau sont de plus en plus reconnues. Ces solutions apportent des bienfaits à la fois pour la société et l’environnement permettant d’accroître notre résilience au défi climatique, indique la publication.
5. Considérer la valeur totale que représente l’action. Il convient de prendre en compte la valeur globale d’une décision afin de mettre en place les différentes solutions et former les bons partenariats. Arup explique que cette approche consiste à s’éloigner d’une approche traditionnelle coûts- bénéfices qui ne prend pas nécessairement en compte de façon large les effets sociaux, éthiques et environnementaux.
6. Partenariats. En matière de gestion de la ressource eau “nous avons besoin de créer de nouveaux partenariats et de concevoir des modèles de partenariat, apporter et financer de nouvelles solutions. » Il s’agit de faire travailler, à partir d’intérêts communs, des acteurs qui n’ont pas l’habitude de travailler ensemble.
7. Prise en compte de la population et des spécificités locales. Les actions en matière de gestion durable de l’eau doivent prendre en considération les besoins, priorités et spécificités des communautés concernées à travers des projets de gestion de l’eau menés en concertation avec ces citoyens, pour adapter les stratégies nationales aux attentes des usagers.
8. Des projets menés en collaboration avec les citoyens et usagers. Les citoyens et usagers doivent faire partie de la stratégie pour pouvoir faire partie également des solutions.
9. Contrat social solide. Un engagement des citoyens est essentiel pour enclencher des changements de comportements et constituer une solution au défi de l’eau.