Des actions différentes selon les pays
Aux Pays-Bas, il y a une forte adoption de ces nouvelles méthodes indique une récente étude Royal FloraHolland (67 % des acteurs favorables, 63 % prêts à investir). Les producteurs et distributeurs utilisent déjà la robotique pour la gestion logistique automatisée et les plateformes de mise en marché comme Floriday sont devenues le passage obligé de commercialisation. Toutefois, peu d’entreprises sont bien protégées : seulement 13 % se disent totalement sécurisées. Royal FloraHolland tente d’agir préventivement via un Cyber Resilience Center Greenport et propose des formations, des exercices et des abonnements cybersécurité gratuits à ses membres.
En Allemagne : la robotique et l’intelligence artificielle accroissent la productivité et la durabilité de bon nombre d’entreprises.
Au Royaume-Uni : les producteurs modernisent leur gestion avec une solution ERP (Enterprise resource planning) pour assurer leur développement.
En Chine : les projets horticoles d’envergure sont tous conçus avec une intégration numérique complète.
Au Vietnam, l’agriculture et l’horticulture de haute technologie apportent des avantages tangibles. La restructuration agricole et horticole encouragée par l’Etat intègre l’application généralisée de ces hautes technologies et favorise la transformation numérique. Les producteurs utilisent ces nouvelles méthodes pour leur production, mais également pour leur commercialisation ; ils proposent leurs produits sur des plateformes de commerce en ligne.
L’approche collective internationale semble incontournable pour défendre l’image des métiers de la production et de la vente des végétaux d’ornement et pour faire face aux défis que représente l’expansion frénétique des technologies numériques.
Brand WAGENAAR – Juillet/Août 2025