Le rôle des micro-organismes dans la séquestration du carbone
Un des premiers enseignements de l’étude : dans les espaces verts urbains, la quantité de carbone séquestrée dans le sol est liée à la présence de très petits micro-organismes vivant dans le sol tandis que dans les espaces naturels, la quantité de carbone stockée est influencée par la croissance des plantes ainsi que la décomposition de plantes et d’animaux morts.
Tadeo Sáez, un des auteurs de l’étude, explique : l’herbe coupée, le bois et les feuilles mortes et autres éléments organiques sont généralement retirés des espaces verts urbains, ce qui peut influencer l’activité microbienne et le carbone dans le sol. Par exemple, de l’herbe coupée et laissée en décomposition augmente le stock de carbone dans le sol. Cela signifie que le rôle de la gestion des espaces verts dans celle du carbone est loin d’être négligeable et doit être prise en compte par les acteurs de la ville.
Néanmoins, en raison du changement climatique, les micro-organismes contenus dans le sol libèrent davantage de carbone dans l’atmosphère, ce qui réduit la quantité de carbone stockée dans les espaces verts urbains. D’après les chercheurs, il est crucial de comprendre ces systèmes complexes et le rôle que les micro-organismes contenus dans le sol joue dans la régulation du carbone dans les espaces verts urbains.